Laurie Gicquel

Laurie Gicquel

Née le 31 octobre 1980 à Pléneuf-Val-André dans les Côtes-d’Armor.

A suivi des études de dessinatrice d’exécution en communication graphique puis a travaillé dans le tatouage avant de s’inscrire à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes à l’âge de 27 ans où elle étudie toutes sortes de techniques.

S’affirme par la peinture et le volume et obtient son Diplôme National d’Arts Plastiques en 2011 puis son Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique en 2014.

Rédige son Master sur les usages et attitudes-couleur d’un point de vue scientifique et artiste.

A travaillé dans plusieurs musées en tant qu’assistante montage-démontage, notamment au CIAP de l’île de Vassivière ou au Carré d’Art

Son travail s’articule principalement autour de compositions murales exploitant le fonctionnement des propriétés particulières de la couleur.

Il joue principalement sur les phénomènes de la perception colorée utilisés comme source d’expériences visuelles. Ses recherches sont héritées de l’art abstrait radical.

La lumière est un élément indissociable de la couleur, L. Gicquel lui accorde une place primordiale. Sa démarche repose sur l’émission de la lumière blanche, la réception par un corps sélectif et enfin l’absorption ou la diffusion des ondes lumineuses. Les mélanges chromatiques se font par leur ré-émission, c’est-à-dire que pour mélanger optiquement les couleurs, les « modules » sont rapprochés et, au contraire, plus éloignés pour qu’elles soient distinctes les unes des autres. C’est ainsi qu’elle interroge la vibration colorée, produisant des effets changeants.

Dans ses installations, la couleur nécessite un temps d’observation, elle n’est jamais directement perceptible. Lorsque la pièce est vue de face, elle est généralement dominée par le blanc. Mais la couleur se révèle au spectateur lorsque celui-ci se déplace pour l’observer sous différents angles.

Chaque arrangement mural fait l’objet d’une réflexion sur les couleurs utilisées. Ses accrochages dépendent de l’espace dans lequel il est conçu. En effet, L. Gicquel cherche à jouer avec la structure du lieu, variant le nombre et la répartition des pièces par rapport à l’élément architectural avec lequel elle souhaite interagir. La pièce sort du « tableau » pour s’ouvrir à l’espace réel du mur, ce qui pose la question de savoir de quelle manière la couleur et la forme influencent la perception de l’architecture. L’installation peut prendre des formes diverses : certaines compositions au mur reprennent le format du tableau, tandis que d’autres envahissent tout un mur.

L. Gicquel ne se situe pas dans une utilisation spirituelle de la couleur mais dans une démarche concrète. Ses installations sont conçues comme une invitation à partager une expérience sensorielle.

 

Expositions 

2009 : Mur Foster (Carré d’Art de Nîmes) : accrochage collectif en hommage à Auguste Herbin

2011 : Musée d’Art Concret de Mouans-Sartoux : en résidence pour la création d’une œuvre jouant sur des registres d’analogie

2014 : Galerie Musidora, Lycée Louis Feuillage à Lunel : exposition collective d’étudiants de l’ESBAN

2015 : ESBAN, Alumni : exposition collective des diplômés de la session 2014

Nîmes , galerie la Salamandre : Couleurs Power : expositions collectives autour de la problématique de la couleur.

2016 : Résidence artistique et pédagogique dans l’École publique de Saint-Hilaire d’Ozilhan

Exposition personnelle à la Chapelle de la Clastre.