Pascal Fancony
Pascal FANCONY
ArtStudio : 18 rue du Général Vincent – 30700 Uzès
fancony.pascal@orange.fr
www.pascalfancony.fr
Références professionnelles
Maison des artistes : n° F 382 643
Siret n° : 388 691 891 00039
Pascal FANCONY
Peintre, plasticien de l’espace et de la couleur
La couleur comme expérience
« entre ce que nous voyons et ce que nous nous représentons »
Pascal Fancony
Je me suis engagé très jeune dans une peinture détachée de l’objet figuratif pour m’exprimer par le seul moyen des couleurs. Avec la découverte de Sam Francis (années 1970), j’ai poursuivi mes recherches vers l’expression picturale de l’espace par la couleur en soi.
Puis je me suis tourné vers une conception plus « objective », plus « matérielle » des couleurs avec des expérimentations à partir de matériaux non-picturaux et la fabrication d’environnements tridimensionnels, les « Pénétrables[1] », dans lesquels le spectateur est invité à « pénétrer, marcher, jouer ».
Au cours des années 1981-1993, mes recherches se sont portées sur les relations Arts/Sciences, dont l’étude de la psychométrie des couleurs[2], fut essentielle dans mon approche d’une grammaire des couleurs et pour sortir du paradigme : couleur = lumière (cf. l’impressionnisme).
Durant cette période, je me suis engagé dans une entreprise professionnelle d’architecture et de paysage où j’ai développé des outils de lecture et de mesure des couleurs pour la réalisation d’analyses urbaines ou paysagères. Je réalisais des étalonnages, plans de référence et palettes à partir d’observation des traditions patrimoniales[3].
Tout cela m’a conduit à une approche analytique des choses et à regarder les phénomènes dans leur ensemble et non comme des « représentations », lieu fondamental de la subjectivité.
À partir de 1997, je reprends mon travail de peinture avec le projet de peindre-dépeindre la couleur à partir d’une expérience intérieure, en relation avec la lumière solaire : approche autour d’un processus physiologique (rétinien et de rémanence) et d’un retour plus spirituel que j’appréhendais dans une relative insouciance théorique, mais avec l’obsession d’explorer un propos cézannien qui m’était cher :
« La couleur est le lieu de rencontre entre l’œil, le cerveau et l’univers… »
C’est de cette période que date mon entreprise d’écriture sur les théories et systèmes de la couleur dans l’art, d’où se détacheront trois axes qui, au-delà d’être des paradigmes esthétiques, sont des langages qui participent des distinctions entre les styles, notamment entre les différents courants abstraits du début du XXe siècle (de moins en moins lisibles de nos jours) :
- La lumière comme matrice des sept couleurs du prisme,
- La couleur comme lumière de l’esprit, comme sensation énergétique,
- La couleur comme forme, espace, rythme, variation, infini.
Ces trois axes réfèrent aux systèmes et théories des couleurs : le système physicaliste de Newton, le système métaphysique de Goethe, le système optique d’Albers et Munsell[4].
Dans d’autres écrits, je développe ces systèmes, non dans leur ordre d’apparition historique mais au regard de l’évolution des usages et sens de la couleur dans mon travail depuis 1998.
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Notons que les années 1990-2000 ont été une période de re-découverte des artistes du courant de l’Art Concret-Art Construit ainsi que d’une recherche pour différencier Art Abstrait et Art Concret[5] et décrire le parallélisme entre arts américain et français[6].
Cette phase a eu son influence effective dans mon travail à partir de l’année 2004 (et aujourd’hui encore). L’objectif est de produire un langage pictural fondé sur les principes d’une logique structurale, rigoureuse et simple. Le rythme est établi à partir des lois propres à la grammaire chromatique et/ou aux mathématiques (Suite de Fibonacci, par exemple).
Dans ce cadre, l’Éthique supplante l’Esthétique et consiste à rechercher l’harmonie par les voies de la construction, laquelle naît de la déconstruction (processus voisin d’une certaine architecture contemporaine). C’est autour de protocoles que naissent mes alphabets néo-plastiques[7].
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Aujourd’hui, mes recherches restent engagées dans une double voie : une attention envers la désagrégation de la forme qui se cache derrière l’argument d’une « crise de la représentation »[8] et une volonté ‒ dans mes usages de la couleur ‒ de recourir à des principes constructivistes, logiques, clairs, simples, pour affirmer non seulement les qualités sensibles de la couleur, mais aussi afin d’instruire « l’œuvre-de-l’art » comme outil de connaissance et de langage, dans un souci d’explorer « le lieu universel de la couleur ».
[1] Réalisés en rubans et intitulés Marcher dans la couleur, ils furent installés dans les rues et espaces publics de nombreuses villes, et l’an dernier encore à Vers-Pont-du-Gard.
[2] La psychométrie de la couleur est une science de la perception des couleurs qui définit la couleur par trois critères : la teinte, la luminosité, la saturation, et qui établit un système de mesure de la clarté ou de l’intensité d’une tonalité selon des échelles indicielles de 0 à 12. Elle est très utilisée dans le système numérique des couleurs. Ces études sont à rapprocher des recherches de Joseph Albers.
[3] J’ai ainsi étudié l’évolution de la coloration des feuilles de cerisiers ou des poivrons, études qui me serviront plus tard à peindre les gradations en transparence entre le rouge, le jaune et le vert.
[4] Signalons que le système de Munsell, système d’architecture et de classement des couleurs est construit sur trois axes : tonalité, luminosité, saturation ; ce système rationaliste est autant utile pour la lecture des couleurs que pour leur fabrication. Il fait autorité dans le monde industriel et est utilisé comme code qualitatif par certains scientifiques naturalistes, en particulier les géographes, les « pédologues » ou spécialistes du sol . La plupart des artistes des courants artistiques concrets ou minimalistes américains y réfèrent, directement ou indirectement.
[5] L’Espace d’Art Concret de Mouans–Sartoux (Alpes Maritimes) éclaire ces différences dans les manières de faire les choses, d’appréhender l’espace, la matière, les protocoles et les usages des éléments géométriques.
[6] Carl André, Ad Reinhard, Donald Judd pour les USA, François Morellet, Aurélie Nemours, Vera Molnar, Gottfried Honegger, pour la France.
[7] Production en cours depuis 2015, présentée à Marseille (Galerie J.-F. Meyer), La Seyne-sur-Mer (PLAC)
[8] C’est un de mes sujets de recherche et d’écrits .
EXPOSITIONS
2016
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janvier , NÎMES, « Abstract-Color », exposition personnelle Institut d’Alzon + conférence sur l’histoire et la naissance de l’abstraction radicale
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Avril-mai : Commisaire de l’exposition ALBEDO : Abstraction et Couleur, Palais de l’Évêché d’UZÈS : Aurélie Nemours, Albert Ayme, Antoine de Margerie, James Guitet
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Avril, Mai –Juin : Médiathèque d’Uzès, Pianos et Echelles, in Les Partitions musicales des compositeurs du XXème , commissaire : Pierre Henry Xuereb
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11- 28 mai : PARIS, Galerie Abstract-Project, exposition collective. 70 ans des Réalités Nouvelles
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8 mai – 2 nov : Château du Bosc, Exposition Lignes émancipées, Installation in situ .
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5 mai – 1er nov : Fondation DATRIS. Isle sur la Sorgue, Sculpture en Partage,
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24 Juin – 25 juillet : SISTERON , 04200, Exposition personnelle « Couleurs en retour » , organisée par l’Office de la Culture, Mairie de Sisteron , édition d’un catalogue
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1 Septembre – 15 décembre : Prieuré de SALAGON, , 04 , exposition : « Juste la couleur », dialogue avec les vitraux de Aurélie Nemours, organisée par le Conseil Général des Alpes de Haute Provence, édition d’un catalogue , commissariat : isabelle LABAN DAL-CANTO
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16-23 oct : Paris – Salon des Réalités Nouvelles
2015
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Paris, Hôpital Paul Brousse
Couleurs ajustées et formes ordinaires, février 2015
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Nîmes, Galerie La Salamandre, « Couleurs-Power », exposition collective dont il est le commissaire
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La Seyne-sur-Mer, le PLAC
Couleurs ajustées et formes simples, Mars 2015
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Marseille, Galerie J.-F. Meyer
Sur les murs la couleur !, Mai 2015
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Paris, Salon des Réalités Nouvelles
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Paris , Abstract –Project, Hommage à Malévitch, dans le cadre du colloque : accrocher l’abstraction !
2014
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Aix-en-Provence, Atelier de Cézanne
Modulations polychromiques, dialogue avec Paul Cézanne, fév.mars 2014
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Chalon-sur-Saône, Chapelle du Carmel
Jeux de Couleurs comme jeux de langages
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Villa Datris, Fondation pour la sculpture, Isle-sur-la-Sorgue : Sculpture du Sud, exposition collective, été 2014
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Sète, Galerie Agosti, accrochage collectif
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Albi, Hôtel Rochegude : Singularités, juillet-aôut.
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Salon des Réalités Nouvelles, Paris
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Pékin, Musée des Beaux arts, Sélection R.N.
2013
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Le Vigan, Château d’Assas, CG Gard, projet d’été : Construire avec la couleur
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Marseille, Galerie Gourvennec-Ogor,Over the Rainbow, Marseille-Provence 2013
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Salon des Réalités Nouvelles, Paris, 21-29 sept
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Paris, Galerie Maubert, exposition collective
Derrière la couleur », nov-déc 2013
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Rencontres esthétiques entre pratiques et théories de la couleur, Conférence, Musée de Béziers
2012
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Marseille, Galerie Jean-François Meyer
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Cahors : Exposition : L’art contemporain dans le Lot (invité d’honneur)
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Marseille, L’art au Paradis : Couleur,art,design, architecture
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Paris, Salon des Réalités Nouvelles
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Saint-Etienne, Galerie Une image
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Cycle de conférences sur la couleur dans l’art au XXème siècle : Béziers, Saint-Etienne, Marseille
2011
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Béziers : Couleurs En-Jeux», Rétrospective 1970-2011 (avril-juin), Musée / Espace Riquet
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Conférence sur les enjeux et les héritages de sens dans la couleur de l’art abstrait, Béziers
2010
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Sète : Espace Don Quichotte, Groupe Promeo
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Paris, Villejuif, Hôpital Paul Brousse : Le temps du regard, commissariat Jeanne Gatard
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Avignon : Galerie Parcours de l’Art, Couleurs tressées, couleurs croisées
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Conférence : Centre de la Poésie, Avignon
Oeuvres dans les collections publiques
France
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Musée d’Art moderne de Céret
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Musée d’Art moderne de Saint-Etienne
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Musée des Beaux-Arts de Béziers
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Château d’Assas, Conseil Général du Gard.
Espagne
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Museo de Bellas Artes de Santa Cruz de la Palma
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Musée de Gijón
Italie
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Centre d’Art et des Humanités de Prato